The Mystic Mind est un voyage inspiré et inspirant dans une sorte de métaphysique sonore qui n’a heureusement rien du pelletage de nuages théorique. Trottier s’amuse avec des thèmes et des motifs dont il fait permuter les textures, les reflets et les éclats selon leur passage dans les différentes sections de l’orchestre. Les espaces de liberté octroyés aux trois solistes (exceptionnels) qui sont en vedette, sont importants mais bien intégrés à l’ensemble. Ça groove ici, ça plane ailleurs, ça séduit par la construction de fantastiques moments de luminosité sonore et ça interpelle la curiosité musicale en quête d’expériences à la fois nourrissantes et divertissantes. – Frédéric Cardin, Ici Musique

Ce qu’en disent les journalistes…

Dans l’esprit de ce que fit à une époque le brillant chef Gil Evans, le compositeur Jean- Nicolas Trottier offre plus que de simples solos à ses corsaires. Les improvisations sont encadrées par un immense et fin travail d’écriture. Malgré cet encadrement qui est léger pour lequel nous sommes admiratifs, quand convoqués au pupitre et que nous entendons la puissance du saxophoniste ténor Yannick Rieu, la douceur du pianiste Rafael Zaldivar et les envolées esthétiques du guitariste Sylvain Provost, quel bonheur ! Pour ce qui est de la masse orchestrale, là encore Jean-Nicolas nous transporte dans des espaces/temps et une écriture sophistiquée, parfois foisonnante, et comme un long poème, le jazz y trouve toute sa place. Je pense que Vic Vogel aurait été fier de ses « ouailles » et de ce jeune homme qui a encore beaucoup de choses à écrire ! – Christophe Rodriguez, sortiesJAZZnights.com

The Mystic Mind est un projet d’autant plus spécial qu’il met en relief trois de nos meilleurs solistes : le pianiste Rafael Zaldivar, le guitariste Sylvain Provost et le saxophoniste (ténor et soprano) Yannick Rieu. Chacun de ces jazzmen y excelle, leurs improvisations et conversations étoffent le discours orchestral imaginé par un compositeur, arrangeur et chef mature ayant taillé cette musique selon leurs profils respectifs. Alain Brunet, La Presse